Je sais, ça fait un bout de temps que j’ai pas mis à jour. Mais j’ai mes raisons ! Même si elles ne seront sans doute pas valables aux trois pauvres lecteurs du blog, qui de toutes façons l’avaient sans doute déjà oublié. « Canopée quoi … ».

Bref, je suis en pleine période de révision pour les examens, et je glande un peu trop. Comme d’habitude d’ailleurs, mais que serait le jeu s’il n’y avait aucun danger !

Je passe vite fait sur l’actualité mondiale : ça part a vaux l’eau, comme dirait l’autre. Ah si non il faut, pour les possesseurs de PS3, impérativement acheter Metal Gear Solid 4 : Gun of Patriots, lors de sa sortie mondiale, le 12 juin.

Le devoir m’appel… à bon entendu, salut !

ÉTATS-UNIS •             Les missiles sont de sortie

L'armée américaine a fait une démonstration de son système de défense antimissiles en abattant un satellite qui menaçait de s'écraser sur la Terre. Un bon moyen pour montrer au reste du monde le potentiel militaire dont elle dispose.

A bord de l'USS Lake Erié, le lancement du Missile-3 Standard, 21 février 2008 AFP Prenons le temps de revenir sur la destruction par le Pentagone d'USA-193, un satellite espion de la taille d'un bus. L'engin avait alors entamé une lente descente vers la Terre et l'armée a profité d'une fenêtre de tir pour sauver le monde de ce péril. Au départ, c'était un projet que je soutenais à fond. Qui d'entre nous souhaiterait être heurté par la chute d'un bus ? Du reste, la stratégie qui consiste à descendre tout ce qui nous tombe dessus a déjà bien fonctionné par le passé, généralement dans des films avec Bruce Willis. Toutefois, au fur et à mesure que l'on en découvre les détails, le plan perd de sa superbe. Il y a plus de cinquante ans que nous balançons des machins en orbite. On estime que quelque 17 000 objets, certains pesant jusqu'à 100 tonnes, sont déjà retombés dans l'atmosphère. Le risque que l'un d'entre eux touche un être humain, et là je pense en particulier à moi, est au pire de 1 sur plusieurs millions. Le danger, avec USA-193, à en croire le Pentagone, c'est qu'il transportait une quantité inhabituelle de carburant susceptible d'émettre des vapeurs toxiques au moment de l'impact. D'après le général des marines James Cartwright, adjoint au chef de l'état-major interarmées, c'est cette menace mortelle qui a poussé le président Bush à décider d'abattre le satellite. La destruction d'USA-193 a coûté près de 60 millions de dollars [40,7 millions d'euros]. Essayez donc de dresser la liste des menaces qui pèsent sur votre sécurité personnelle et qu'une telle somme d'argent permettrait d'écarter. Par exemple, il y a un chantier juste à côté de nos bureaux, et je passe quant à moi beaucoup de temps à me demander si la grue géante ne va venir me fracasser ma fenêtre et m'écrabouiller. Je suis sûr qu'avec 60 millions de dollars on devrait pourvoir convaincre les responsables du chantier de trouver un autre système pour soulever des matériaux. Des esprits aussi étroits que paranoïaques sont allés jusqu'à suggérer que le gouvernement n'était peut-être pas tout à fait honnête quant à ses motivations réelles. Les armes déployées par l'armée pour détruire l'engin font partie du système de défense antimissiles. Quelques-uns se disent que toute cette histoire de gaz toxique n'était qu'un prétexte pour donner au Pentagone l'occasion de tester son matériel. Ce que l'on ne peut concevoir que si l'on est capable d'imaginer que les gens responsables de la collecte de renseignements pourraient chercher à tromper l'opinion publique américaine. Le seul exemple connu d'un satellite descendu a eu lieu l'an dernier, quand les Chinois ont abattu un de leurs vieux satellites météorologiques, invoquant eux aussi de vagues menaces pour l'humanité. A l'époque, les Etats-Unis avaient été très irrités et s'étaient plaints du fait que les Chinois produisaient ainsi des débris orbitaux. D'aucuns nous soupçonnent donc de vouloir prouver que nous aussi nous pouvons y arriver. Ce qui ne serait logique que si nous pensons que les dirigeants du complexe militaro-industriel sont capables de se comporter comme des bébés. Mais il y a d'autres théories du complot qu'on peut entendre ici ou là. En voici quelques exemples : - Le Pentagone redoute que le satellite ultrasecret ne tombe entre les mains de nos ennemis, leur permettant ainsi de découvrir cette technologie sophistiquée qui est partie en carafe juste après avoir quitté la Terre et a totalement raté sa mission. - Le Pentagone espère obtenir plus de soutien en faveur du système de défense antimissiles en démontrant qu'il a bien d'autres avantages, comme la capacité de flinguer des satellites sauvages pleins de gaz toxiques qui pourraient obliger leurs victimes à perdre inutilement du temps dans la salle d'attente du médecin. - Le Pentagone veut de quoi s'occuper l'esprit en dehors des affrontements intercommunautaires au Moyen-Orient. Avant de tirer sur le satellite, hier, l'armée était plutôt hésitante, avouant qu'elle craignait d'entrer ainsi dans une "zone de turbulences". Quand certains, cyniques, ont demandé si cela voulait dire que le système de défense antimissiles du pays, d'un montant qui se chiffre en milliers de milliards de dollars, ne fonctionne que par temps calme, on leur a rétorqué : ne soyez pas ridicules. Tout ce que je sais, c'est que, si quelque chose de gros et de nauséabond dégringole dans votre jardin, n'oubliez pas d'aller consulter votre médecin.

Gail Collins

New York Times   

Si, si, je suis toujours là, j’ai même plein de choses à raconter. Mon seul problème c’est que je vais et viens entre les cours, les élaborations de scénario (saleté de rôlistes), les luttes entre le sommeil et l’éveil, les lectures incessantes, …bref, que d’occupations en ce moment. Je me retrouve donc avec pas mal de trucs à faire, en plus d’une nécessité de redoubler d’efforts dans les cours (ce n’était pas folichon ce semestre là). Enfin tout ceci n’étant pas aidé, bien sûr, par les hallucinations cosmiques d’une certaines prof’ de Droit commercial, dont le patronyme n’est autre que le cri que font les étudiants à la fin de ses cours, en courant, et criant un bruit mi-bête mi-homme. Krimmmmeeeeeeer ! faisait l’étudiant, fuyant la fac, les bras tendus vers le ciel.

J’avais envie de parler du dernier Fiction, de ce mois de janvier, mais je n’ai même pas eu le temps de le lire. Même chose pour le Bifrost (de ce mois-ci aussi), spécial Robert Silverberg, mais je n’ai pas non plus eu le temps de le lire. Que de misère mes pauvres lecteurs, si peu soyez-vous. Dans le rayon des découvertes datant de cette année, il y a le site du groupe d’auteurs de sf (Sylvie Denis, Claude Ecken, Roland C. Wagner, Ugo Bellagamba) : Génération Science-fiction. Il alterne entre critique littéraire des trouvailles, souvent récentes, dans le domaine de la sf, et les analyses d’idées (politiques) d’Ugo Bellagamba. Je me sentais obligé de le citer du fait de l’attachement affectif que j’accorde à mon ancien Professeur. Il livre notamment une analyse très intéressante de « L’instrumentalisation de l’Histoire dans la pensée politique de Charles Renouvier », que je soupçonne être tiré d’une bride de ses cours. La réflexion commune sur « La SF n’est pas à la mode » n’en ressort du coup qu’encore plus intéressante et enrichissante pour le lecteur avide de remise en question sociétal.

Toujours du côté de l’imaginaire, je ne peux que remercier également mes deux rôlistes qui me font cravacher comme un fou sur le scénario. Enfin ce n’est pas du tout sans plaisir que je le fais, vu qu’ils me permettent de me plonger dans l’étude de certains récits mythologiques, me permettant de pouvoir, enfin d’essayer tout au plus, d’établir un scénario à la dimension humain, qui aboutira (enfin je l’espère) à leur remise en question. Evidemment tout cela est compliqué du fait de la complexité des récits mythologiques et bibliques, saupoudré d’une contrainte de l’emploi du temps qui amènera peut être à la mise de côté du projet. Si cela est fait je pense tout de même que je mettrais ces idées à plat dans un récit, vu le travail qu’elles m’ont demandées, et les idées à développer, encore.

Côté cinéma nous aurons droit en cette magnifique année 2008 à des œuvres qui semblent déjà toutes tracées sur les chemins du succès. Je parle évidemment du prochain Rambo, du dernier film des frères Coen, du prochain Batman (croisons les doigts) ; qui se voit affublé de la perte du très talentueux Heath Ledger. Je n’ai pas encore eu le temps d’y aller, mais il faut à tout prix courir voir le nouveau film (qui a plus de deux ans) de Xavier Gens : Frontière(s) ! Si non quoi d’autre ? Il faut aussi passer de temps en temps sur le blog de Rafik Djoumi, qui nous livre des analyses toujours égales à elle-même. Je n’ai pas eu le temps de lire le dernier Mad Movies, mais il semble au moins aussi bien que le dernier. Mon dieu, mais j’ai plein de choses à rattraper…

PS : Ah oui ! Aujourd’hui vient de se finir les « 24h de la BD », si vous voulez voir les planches, c’est par ici !

C'est dans un petit moment d'insomnie que je suis allez faire un petit tour sur mes blogs préférés, puis je me suis dis, à tout hasard "Tiens ! Si j'allais sur mon blog", là je me suis amusé à regarder les statistiques. Avant tout ça fait marrant de voir que même si vous êtes pas beaucoup, vous êtes de plus en plus à passer ici, et de tout horizons (pour la plus part sur Paris...). D'ailleurs je me demande si je vais pas me servir de plus en plus du blog pour poser quelques idées scénaristiques, des projets lancés comme ça, qui, si ils restent dans un coin de ma tête, se perdront bien vite. Tout ça pour en venir où ? Et bien j'ai regardé les mots clefs qui ont été utilisés, et qui ont aboutis à des visites ici.

Alors j'aimerais demander au monsieur qui utilise google en tapant "viol de femme", de ne plus passer. C'est super flippant quoi. Tout ça parce que j'ai posté un super court métrage rendant hommage aux vieux films de SF, tout rempli de stock shots, et avant que l'informatique, même les effets visuels, ne révolutionnent le genre. Il a été posté par son auteur, Khalumero, à cette adresse, sur le forum de mad movies.
On a violé la femme à barbe !

Les fêtes approches, c’est bientôt l’hiver et la fin de l’année … Ah merde on me dit que c’est déjà les fêtes, que l’hiver est là, et que la fin de l’année se planque dans le petit coin d’ombre à quelques mètres. C’est fou comme le temps peut passer vite. D’ailleurs ça m’embête un peu en ce moment vu que j’ai pas mal de retard sur mes révisions. C’est tout aussi fou d’ailleurs comme on se déshabitue très vite de travailler, et le mal qu’on a pour s’y remettre.

Je vois un peut tout le monde autour de moi fêter Noël, déballer les cadeaux, se souhaiter plein de trucs tout mignons tout plein, mais moi je n’ai pas la tête à ça. Déjà les fêtes ça m’a toujours saoulé, c’est chiant, c’est la même chose chaque année. Toujours les mêmes conneries à dire, à faire, à manger, à acheter. Enfin quand même, mis à part pour ceux qui étendent gaiement leur joie sur les gens qui montrent clairement qu’ils n’ont pas la tête à ça, il y a des gens qui sont réellement heureux. Et ça, ça remonte le moral. Non puis franchement, devoir travailler ses examens pendant les fêtes, c’est pas très humain.

C’est marrant d’ailleurs, parce que paradoxalement on voit beaucoup de gens qui sont contents et tout, mais en privé ce sont ces mêmes personnes qui vous disent que l’hiver c’est déprimant, tous les problèmes ressortent, il fait moche, Conan lui-même ne fend pas dix crânes par jours. Noël et sa joie exagérée, un moyen de défense sociale ? Peut être, en tout cas ça fait marcher l’économie ça c’est sur, qui, même si on semble nous dire qu’elle va mal, se porte au mieux. Avant on achetait quelques trucs gros et chers, maintenant c’est plein de petites conneries et toutes aussi chers. Enfin c’est bien ça permet de se faire offrir plein de coffrets dvd hors de prix où on se saignerait aux quatre fromages si c’était nous qui les avaient achetés.

Bon, c’est pas tout, mais comme dirait un bon ami, de sa plus grande sagesse : Chuck Norris peut manger un seul Curly et s'arrêter, et ça c’est fort.

Sur ce, je vous souhaite à tous un joyeux noël, un bon farcicage de dinde au marron, de bonnes crises de fois, de bonnes révisions ; moi je vais mater le director’s cut de Blade Runner. Oh yeaah.